Dans la Capoeira, on reçoit un surnom
Lorsque la pratique de la capoeira était interdite, ceux qui le faisaient quand même pouvaient se faire dénoncer et être emprisonné pour cette seule raison. Dans la rode, des personnes de toutes classes sociales se rencontraient et, pour éviter de se faire dénoncer, ne disaient pas leur nom. C’est pourquoi on les appelait par un surnom qui pouvait aussi bien être un trait de leur caractère « Zangado » qui signifie « celui qui est en colère », qu’une ressemblance avec un animal « Esquilo » qui signifie « l’écureuil », ou encore le contraire de ce qu’il pouvait être, comme « Gigante » qui signifie « le géant » alors qu’il était tout petit.
Si quelqu’un était interrogé par la police, il ne pouvait donc que citer ce surnom, « o apelido ».
Aujourd’hui, au plus tard lors du Baptême (premier changement de corde du pratiquant), celui-ci reçoit un surnom, donné par son professeur ou par le Mestre.
Photos ci-dessus, Mestre Gigante (Maître Géant).