Le maculélé et la samba de roda

Le maculélé est une danse tribale dont l’origine se confond avec une légende racontant qu’un jour, alors que tous les hommes en âge de chasser avaient quitté le village, un jeune homme défendit les femmes et les enfants restés au village contre des ennemis à l’aide de deux morceaux de bois.
Cette danse guerrière traditionnelle aurait été perdue si Mestre Pópó, Mestre de capoeira, qui l’avait apprise d’anciens esclaves ne l’avait enseignée à d’autres jeunes du village de Santo Amarro,  dans l’état de Bahia, dans les années 1944. Dès lors, elle est pratiquée par les capoeiristes et accompagne souvent les démonstrations de capoeira.

Le-maculele

La samba de roda est une autre forme de danse pratiquée par les capoeiristes. Elle a des points communs avec la capoeira : elle se danse au milieu d’une « roda », ronde formée par les pratiquants, elle est accompagnée par le berimbau, le pandeiro et l’atabaque, les danseurs  entrent dans la roda un peu comme les capoeiristes « achètent le jeu » pour qu’il n’y ait toujours qu’un ou deux danseurs dans la « roda ».

La-samba-de-roda

Les instruments

Les instruments

Les instruments utilisés sont le berimbau, c’est lui qui commande la rode, il impose le rythme et le style de jeu, l’atabaque, le pandero et l’agogo de fer ou de bois. Dans les rodes officielles, il peut y avoir jusqu’à trois berimbaus : le « gunga », le chef,  le « medio » et le « viola », le plus petit qui improvise.

Les-instruments

La roda

La « roda »

Le cercle formé par les capoeiristes  trouve certainement son origine dans les danses rituelles africaines que les esclaves reproduisaient en captivité. Les portugais séparaient les tribus pour éviter qu’ils ne complotent, les esclaves africains de tribus différentes conviaient donc dans les « senzalas », maison d’esclaves. Ce mélange a dû favoriser l’apparition de la capoeira, car chacun apportait les traditions de sa tribu : de la lutte, des danses et des rituels propres à chaque tribu.
Les capoeiristes forment un cercle. Celui qui tient le berimbau « gunga » est le chef d’orchestre. Il impose aux pratiquants le rythme et le style de jeu.

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